Les ombres des feuilles de l'arbre des jours qui pensent

_Le silence m’a dit ce matin:

 

A ne pas vouloir se regarder en face, ne finit-on pas par se rentrer dedans?

 

Le silence cache l’accident de ce qui se fera”


La vie à l'horizon.

 

  À trop se presser de vivre, on en oublie de vivre!

 

Vivre de demain est aussi mortel que vivre d'hier

 

  Aussi loin que tu t'efforces de marcher, tu n'atteindras jamais le soleil.

 

  L'horizon n'est que le rêve de ton point de vue.

 

  Quand on est heureux de ce qu'on fait, il n'y a pas de regret ni de doute et tout se fait en son temps

(qui n'est pas celui des horloges).

 

donc le bonheur et la confiance sont les maitres du temps.

 

La sagesse et soi.

 

  La sagesse vient quand on est fatigué de soi même, ainsi seulement notre présence est le miroir de l'univers et nos actes sont aussi doux que la caresse du vent.

 

 

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L'amour est l'impossible.

 

  Si souvent la vie nous met en face du mur de son impossible, et plus nous réfléchissons à ce mur et plus nos pensées se perdent dans l'océan de ses questions.

 

  Toute action est une balance entre deux abîmes, l'équilibre n'est pas un savoir mais une écoute intérieure, la liberté est sa seule réponse, juger du bon ou du mauvais n'apporte que des réponses toute faite qui durent trop longtemps pour être vrai.

 

  Aimer c'est avoir la foi en ce qui se présente et malgré cela rester ouvert sur une intention lumineuse.

 

 

  L'amour c'est quand on ne sait pas comment et qu'on fait quand même parce que dans le fond ce qu'on imagine n'est qu'une carte de nos sentiers mais le sentier lui même n'est sur aucune carte, si c'était le cas à quoi bon voyager?

 

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Un

 

en voulant être un on devient deux

 

en voulant être deux on devient un

 

être un c'est exclure

 

être 2 c'est inclure

 

l'unité n'est pas un nombre qu'on pourrait compter!

 

Quel est donc le problème?

 

 

 

 

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Moi mais où?.

 

  Effet et cause de lui même.

  Le chemin sur la roue répète indéfiniment

le même chemin de recommencement,

 pourtant le centre de la roue voyage.  

 

  Et le chemin invisible qu'elle trace hors d'elle même,

  c'est celui là qui mène vraiment quelque part,

  mais il est immatériel,

  On y marche qu'en conscience.

 

  Là où nous croyons aller en ce monde nous mène ainsi toujours ailleurs que là où nous pensions aller!

 

  Conclusion: Le voyageur qui se prend pour ses chaussures ne pourra pas pénétrer dans le temple de son âme!

 

 

   Il tournera sans fin dans la roue de son véhicule comme une souris dans sa cage!

 

 

 

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 Le sens tue!

 

  Attention le sens tue par la compréhension qui est l'amorce d'une mutation.

  C'est pourquoi il est important de parler pour ne rien dire…

 

Mais si la mort ne te fait pas peur alors laisse toi porter par le sens de chaque instant

et tu vogueras loin car tu iras là où tu ne te reconnais pas.

 

  Finalement qui se reconnaît,

 

n'est pas allé bien loin,

 

n'en est il toujours pas au même point de vue?

 

 

 

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Le silence.

 

  L'esprit en son tapis de neige

les pas comme flocons de neige

ses yeux! Fleurs enfouies dans la terre

ils voient enfin au-delà de l'horizon de sa peau

 

 

 

recouvrant le silence sous le silence

le temps germe toujours nouveau

 

car le silence est le ventre obscur

qui sait écouter le devenir occulte

dans les langes blancs immaculés du lendemain.

 

 

 

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 la défaite de toute victoire.

 

  Toute victoire est une soumission à ce qui nous gouverne

  Toute défaite nous oblige à remettre en question

ce qui nous gouverne

  Il y a-t-il une victoire qui ne soit pas en même temps

défaite et réciproquement?

 

Ainsi tout monde qui valorise les meilleurs, ne peut être qu'un monde d'esclave

il y a les esclaves qui font exécuter les ordres

et ceux qui les subissent

mais tous restent esclaves des croyances et des ordres qu'ils ne comprennent pas..

 

 

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Il n'y a que des coeurs brisés!

 

.Les hommes parfait ne peuvent avoir de cœur

par leur perfection ils ont perdu l’unité avec tout les autres et le cœur est toujours ce qui nous rassemble dans un même dessein que nul ne peut nommer ou définir sans en perdre l’essence puisqu’il est à tous.

  Le cœur est le centre secret de toute complicité et il n'y a pas de complicité solitaire.

  Peut on être humain sans faute?

  Peut on être intelligent sans se risquer à la bêtise?

 

  Peut on dire quelque chose sans en oublier une autre dans le silence?

 

 

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.La vie qui passe est elle mienne?

 

Comment pourrais je saisir ce qu’elle devient?

 

  La pensée qui surgit comment pourrais je me l’approprier sans en perdre le sens.

  Si elle n’était qu’à moi aurais je besoin de la penser?

 

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.Lorsque la peau cesse son mensonge d’apparence,

surgit le silence de sa blessure

où s’engouffre la mort qui nous aime ou la vie qui nous hait.

 

  L’un est immortel condamné à tuer et être tué;

L’autre est éternel, il lui suffit d’une seule mort pour échapper à la mort en devenant autre.

 

 

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 Le mur invisible:

 

.Ce n’est pas avec de la lumière qu'on fait voir les aveugles

ni en criant qu’on fait entendre les sourds

expliquer et argumenter ne peut rien contre les préjugés et les idées reçus.

  L’amour est impuissant à réchauffer un cœur de pierre.

  Ce mur là a beau être immatériel on s’y heurte durement.

  Ce silence là est comme une épée sur la peau de nos pensées

par les blessures qu’elle ne manque pas d’ infliger

 

s’écoule le sang de notre amour arraché à sa solitude.

 

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.Les paroles sont faite pour mentir et les actes pour dire la vérité

c’est parce qu’ils sont silencieux qu’on ne peut pas en douter.

(l’acte est au silence ce que le mensonge est à la parole)

 

 

 

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seule la mort juge! 

 

.Ne pas juger n’est pas justifier

c’est accepter qu’il reste encore du chemin à parcourir ou quelque chose à trouver.

  Ne pas juger ce n’est pas non plus ne pas avoir d’opinion et de ne pas la partager

  Celui qui juge  a perdu son opinion car il est devenu l’esclave d'une vérité.

  Le jugement est une parole fermé et sans humilité

l’opinion est un demi silence, une complicité avec la liberté du sens à inventer entre nous.

 

Mais la différence entre le jugement et l'opinion,

n'est pas dans les mots qui l'exprime

où est elle alors?

Dans le ressenti et l'intention

qui se cache derrière toute communication!

Là où il n'y a pas de preuve tangible,

on ne peut pas accuser ni juger mais seulement croire.

Avoir une opinion peut paraître juger

juger peut se cacher sous l'apparence d'une opinion.

Quand on ne peut pas savoir,

vivre la faute de notre imperfection,

révèle ce que les mots nous cachaient

et nous reconnaissons alors l'ami de notre intimité

sous le masque publique de nos juges

 

 

 

 

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 Cette illusion qui nous naît!

 

.Dans le ventre de sa mère se conçoit peu à peu l’enfant.

Dans le pierre de sa coquille, l’oisillon.

Dans son cocon caché, la chenille devient papillon.

Dans le secret se forge l’histoire qui construit le monde.

Dans la solitude, la liberté de croire.

Dans le mystère de la femme, se construit l’homme qui l’aime.

Dans le silence se conçoivent les paroles de sagesse et de vie.

 

  Si rien n’était jamais tu ou caché

rien ne serait jamais devenu et aurait survécu à la mort.

 


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.Invoquer Dieu c’est un peu comme tenter de s’approprier l’insaisissable du monde en le nommant.

  Faut il s’étonner que cette appropriation là ne donne pas les résultats escomptés?

 

Celui qui prend l’imprenable ne s’est il pas tout simplement prit lui même, en flagrant délit dans la main de ses illusions?

 

  C'est pourquoi Dieu est la source créatrice de nos illusions parce qu'il n'est pas une illusion.

 

 

 

 


Life on the horizon.

 

  In too much of  a hurry to live, one forgets to live!

 

  Living tomorrow is as lethal as live yesterday

 

  As far as you strive to walk, you will never reach the sun.

 

  The horizon is only the dream of your point of view.

 

  When one is happy with what one does, there is no regret or doubt and everything is done in his time

(which is not the time of clocks).

 

So happiness and trust are masters of time.

 

Wisdom and self.

 

  Wisdom comes when we are tired of ourselves, so only our presence is the mirror of the universe and our actions are as sweet as the caress of the wind.

 

 

 

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Love is imposible.

 

  So often life puts us face to face with the wall of his impossible, and more we reflect on this wall and more our thoughts get lost in the ocean of his questions.

 

  Every action is a balance between two abysses, balance is not a knowledge but an inner listening, freedom is its only answer, judging good or bad only brings ready-made that last too long to be True.

 

  Love is to have faith in what is present and remain open to a luminous intention.

 

 

  Love is when we do not know how and what we do anyway because ultimately what we imagine is only a map of our trail but the trail itself is not on any map, if that was the case why bother traveling?

 

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One

 

By wanting to be one we become two

By wanting to be two we become one

Be one is exclude

be two is include

Unity is not a number that can be counted!

 

 

So, where is the problem?

 

 

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Me but where ?.

Effect and cause of itself.

The path on the wheel repeats indefinitely the same path of restarting

Yet the center of the wheel travels.

And the invisible path which it traces out of itself,

This is the one that really leads somewhere,

But it is immaterial,

We walk only in consciousness.

 

  Where we believe we go in this world, we always lead away from where we thought we were going!

  Conclusion: The traveler who takes himself for his shoes can not penetrate the temple of his soul!

   He will turn endlessly in the wheel of his vehicle like a mouse in his cage! 

 

 

 

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 The meaning kills!

 

Attention the meaning kills by the understanding which is the beginning of mutation,

  This is why it is important to speak to say nothing ...

But if death does not scare you then let you carry it by the sense of every moment

And you will sail away because you will go where you do not recognize yourself.

   Finally, who recognizes himself, has not gone very far, is he still not in the same point of view?

 

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The silence.

 

   The spirit in his carpet of snow

The steps as snowflakes

their eyes! Flowers buried in the earth

They finally see beyond the horizon of his skin of illusion

Covering silence in silence

The time germes always new

Because silence is the dark belly

Who knows how to listen the occult becoming

In the immaculate white diapers of  tomorrow.

 

 

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 The defeat of any victory

 

every victory is a submission to what governs us

every defeat forces us to question what governs us 

Is there  a win that is not simultaneously defeat and vice versa?

Thus any world that values the best, can only be a slave world 

there are slaves who execute the orders and those who suffer the orders

 

but all remain slaves beliefs and orders they do not understand ..

 

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 There are only broken hearts!

 

.The perfect men can not have a heart

by their perfection they lost unity with all others and the heart is always what brings us together in one purpose that  no one can name it or define it, without losing his essence because it is for all.

The heart is the center of secret complicity and there is no solitary complicity.

Can one human being without fault?

Do you can be smart without venturing to stupidity?

Could you say something without missing another in silence?

 

 

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.The Life that happens is it mine?

How can I grasp what is becoming?

The thought that arise how can I appropriate it without losing his sense,

if it was only for me! I'll need to think about?

 

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.When The skin ceases its appearance lie,

  silence arises from his injury

where rushes death who loves us or life who hates us,

one is immortal sentenced to kill and be killed

the other is eternal, it is sufficient only one death to escape death by becoming other.

 

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 The invisible wall

.This Is not with light that makes the blind see

nor crying that makes the deaf hear

explain and argue can do nothing against the prejudices and received ideas.

   Love is powerless to warm a heart of stone.

   This wall there may well be immaterial badly you hit it.

   The silence here is like a sword on the skin of our thoughts

by the wounds it does not fail to inflict,

flows the blood of our love uprooted from his solitude.

 

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.The Words are made to lie and actions to tell the truth

it is because they are silent that you can not doubt it.

 

(The act is to silence that the lie is to speak)

 

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Only death judges!

 

.Don't Judge is not justified

is to accept that there is still some way to go or something to find.

   Do not judge it does not have no opinion and not sharing it

   One who judges lost his opinion because it became the slave of a truth.

 

  The judgment is a closed speech without humility

 

opinion is half silence,

complicity with freedom meaning to invent us.

 

But the difference between judgment and opinion

is not in the words which express it

So, Where is it ?

In the feeling and intent behind all communication!

   Where there is no tangible proof,

one can not accuse or judge but only believe.

To have an opinion may seem to judge

Judge may hide under the guise of an opinion

When one can not know,

To live the fault of our imperfection,

Reveals what the words hid us

And so we recognize the friend of our intimacy

under the public mask of our judges.

 

 

 

 

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 This illusion that born us!

 

 .In The dark mother's belly is conceived gradually the child.

In the stone of its shell, the chick.

In his hidden cocoon, the caterpillar becomes a butterfly.

In the secret is forged history that builds the world.

In solitude, the freedom of  belief.

In the mystery of the woman, the man who love her is  built.

In the silence is designed the words of wisdom and life.

 

   If nothing was ever forced to silent or hidden

nothing would ever become and would have survived death.

 

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.Invoke God Is a bit like trying to capture the elusive world by naming it.

Should we be surprised that this appropriation there does not give the expected results?

Whoever takes the impregnable, did not he just took himself, red-handed in the hands of his illusions?

 

Therefore God is the creative source of our illusions because it is not an illusion.